Bol d'Or 2017
A 11h15, le vainqueur le catamaran D35 d'Aalinghi vient de boucler le tour du Lac en 5h11, soit le deuxième temps de l'histoire de la régate et le record de sa classe. Le record absolu est toujours détenu par le trimaran Triga IV depuis 1994(!) en 5h01!
La régate se dispute dans des conditions idéales, avec une forte bise qui a tenu sur quasi toute l'intégralité du parcours. Ladycat et Alinghi se sont livré à une duel sans merci en se relayant plusieurs fois en tête de course. Passés au coude à coude à la bouée du Bouveret avec 7 petites secondes d'avance pour Ladycat après 3h de course, les deux leaders avaient déjà creusé un fossé quasi insurmontable pour leurs adversaires. Le bateau d'Ernesto Bertarelli barré par Arnaud Psarofaghis a finalement pu tirer son épingle du jeu face au D35 de Dona Bertarelli, barré par Yann Guichard à l'entrée du Petit-Lac à Genève.
"C’était l’un des plus beaux Bol d’or que j’ai vécu", a concédé Psarofaghis. "Il y a eu deux passages importants. Le premier lorsque nous avons passé de la bise au rebat vers Lausanne, à l’aller, et à l’inverse lorsque cette transition s’est opérée sur le retour. On a pris de bonnes décisions à ce moment-là et ça fait la différence", a expliqué le jeune skipper de 29 ans.
La régate se dispute dans des conditions idéales, avec une forte bise qui a tenu sur quasi toute l'intégralité du parcours. Ladycat et Alinghi se sont livré à une duel sans merci en se relayant plusieurs fois en tête de course. Passés au coude à coude à la bouée du Bouveret avec 7 petites secondes d'avance pour Ladycat après 3h de course, les deux leaders avaient déjà creusé un fossé quasi insurmontable pour leurs adversaires. Le bateau d'Ernesto Bertarelli barré par Arnaud Psarofaghis a finalement pu tirer son épingle du jeu face au D35 de Dona Bertarelli, barré par Yann Guichard à l'entrée du Petit-Lac à Genève.
"C’était l’un des plus beaux Bol d’or que j’ai vécu", a concédé Psarofaghis. "Il y a eu deux passages importants. Le premier lorsque nous avons passé de la bise au rebat vers Lausanne, à l’aller, et à l’inverse lorsque cette transition s’est opérée sur le retour. On a pris de bonnes décisions à ce moment-là et ça fait la différence", a expliqué le jeune skipper de 29 ans.
L'incroyable remontée du "Foiler" de Realteam
Jerôme Clerc, à la barre d'un catamaran GC32 Realteam grimpe sur le podium final après avoir passé la bouée du Bouveret en 8ème position. Avec son bateau équipé de foils, il a failli créer la surprise après une remontée spectaculaire sur la phase descendante.
"Au final le lac n’était juste pas assez long", a rigolé Clerc, arrivé à Genève moins de dix minutes après les vainqueurs. "Sinon on aurait sans doute fini par rattraper les leaders! C’était presque impossible pour nous de monter sur les foils à l’aller. Mais sur le retour, on volait vraiment. C’était superbe", a déclaré le Vaudois, malgré tout satisfait.
Jerôme Clerc, à la barre d'un catamaran GC32 Realteam grimpe sur le podium final après avoir passé la bouée du Bouveret en 8ème position. Avec son bateau équipé de foils, il a failli créer la surprise après une remontée spectaculaire sur la phase descendante.
"Au final le lac n’était juste pas assez long", a rigolé Clerc, arrivé à Genève moins de dix minutes après les vainqueurs. "Sinon on aurait sans doute fini par rattraper les leaders! C’était presque impossible pour nous de monter sur les foils à l’aller. Mais sur le retour, on volait vraiment. C’était superbe", a déclaré le Vaudois, malgré tout satisfait.
Grâce à cette nouvelle victoire d’Alinghi – la deuxième seulement en D35 depuis 2004 et l’avènement de la classe –, Pierre-Yves Jorand, directeur d’équipe et membre d’équipage égale le record détenu jusqu’ici par les légendaires marins lémaniques Philippe Stern et Philippe Durr.
Les membres de ce trio peuvent se targuer d’être les seuls à compter sept succès sur le Bol d’or. "Cette victoire a une saveur toute particulière, d’autant plus qu’elle s’est déroulée dans des conditions extraordinaires et qu’il y a eu ce corps à corps d’une intensité incroyable avec Ladycat", s’est enthousiasmé le Vaudois.
Alors que les multicoques continuaient d’arriver rapidement à Genève samedi en fin de journée, le gros de la flotte des monocoques se trouvait encore en course. Nombre d’entre eux devaient franchir la ligne de nuit, avec l’espoir de ne pas devoir composer avec la baisse de vent annoncée dimanche dans la journée.
Les membres de ce trio peuvent se targuer d’être les seuls à compter sept succès sur le Bol d’or. "Cette victoire a une saveur toute particulière, d’autant plus qu’elle s’est déroulée dans des conditions extraordinaires et qu’il y a eu ce corps à corps d’une intensité incroyable avec Ladycat", s’est enthousiasmé le Vaudois.
Alors que les multicoques continuaient d’arriver rapidement à Genève samedi en fin de journée, le gros de la flotte des monocoques se trouvait encore en course. Nombre d’entre eux devaient franchir la ligne de nuit, avec l’espoir de ne pas devoir composer avec la baisse de vent annoncée dimanche dans la journée.
Texte: 20min.ch/ro